L’océan est d’une couleur variable, selon le point de la côte où l’on se trouve. Le ciel n’est pas de la même matière et les vagues ne présentent jamais le même aspect. Forcément, les histoires changent. Dans cette recherche du document qui établirait la nature océane, Lisandro Suriel s’est vite rendu compte de la difficulté de trouver. Les pièces ont disparu, les éléments ont été jetés par-dessus bord. Aux enfants de la traversée, il ne reste rien ou presque que des esprits, des fantômes, des voix sorties de la brume. De ces récits, il faut se contenter. Ils disent les siècles, ils racontent la terre lointaine et restituent la parole des jumbee.
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